Devenir chauffeur VTC en Martinique : conditions, démarches et assurances
Tout l’essentiel pour démarrer sereinement
Le métier de chauffeur VTC séduit en Martinique : tourisme, déplacements professionnels, quotidien… Voici l’essentiel pour obtenir la carte, respecter la réglementation et choisir des assurances adaptées aux réalités locales.
Conditions d’accès
- Permis B depuis 3 ans (ou 2 avec conduite accompagnée).
- Casier judiciaire compatible avec le transport de personnes.
- Visite médicale chez un médecin agréé.
- Véhicule conforme (4–9 places, confort/sécurité, climatisation appréciée en Martinique).
Formation et examen VTC
La formation prépare à la réglementation, la sécurité routière, la gestion (compta, fiscalité) et la relation client. L’examen comporte une partie théorique et une épreuve pratique. La carte professionnelle est ensuite délivrée et se renouvelle avec une formation continue.
Démarches administratives
- Inscription au registre VTC après réussite de l’examen.
- Choix du statut (micro-entreprise pour démarrer, puis EURL/SASU si besoin).
- Règles d’exploitation : courses sur réservation (plateforme, téléphone, site), pas de “prise à la volée”.
- Documents à jour (carte pro, assurance, contrôle technique, etc.).
Assurances indispensables en Martinique
- Auto VTC (transport onéreux) : indispensable, adaptée à l’activité.
- Responsabilité Civile Pro : litiges, bagages, préjudices immatériels.
- Protection juridique : accompagnement en cas de différend.
- Prévoyance & mutuelle : arrêt de travail, hospitalisation, invalidité.
En Martinique, l’environnement tropical, la sinistralité et l’usage intensif peuvent impacter le coût et les garanties. L’objectif : un niveau de couverture cohérent avec le terrain, sans surpayer.
Opportunités en Martinique
- Tourisme : transferts et excursions privées (Aéroport Aimé Césaire, Trois-Îlets, Anses-d’Arlet…).
- Mobilité locale : demande constante de trajets fiables.
- Digital : plateformes et réservations en ligne progressent.